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Depuis lundi, un gigantesque incendie s’est déclaré près de Narbonne, ravageant plus de 2 000 hectares de garrigue et forêt.
Plus de 1 050 à 1 070 pompiers et 270 engins terrestres sont mobilisés, soutenus par 6 Canadair, 3 Dash et 3 hélicoptères.
Le feu reste actif, ravivant des secteurs comme le domaine de Jonquières, avec le soutien aérien amélioré au lever du jour.
On dénombre 10 blessés légers (cinq pompiers, cinq riverains dont un enfant).
Plusieurs habitations, une chapelle, une grange, un atelier et une écurie ont été touchés, et la fermeture partielle de l’autoroute A9 a été nécessaire.
Les autorités craignent un vent de Tramontane soufflant jusqu’à 70 km/h, risquant de raviver l’incendie.
Évacuations et confinement sont toujours en cours : hameaux, vacanciers ont dû quitter la zone, certains habitants sont confinés chez eux.
Mardi, un incendie s’est déclaré aux Pennes‑Mirabeau, pour ensuite se propager au nord de Marseille, notamment dans le 16ᵉ arrondissement.
Il a parcouru environ 350 à 700 hectares selon les sources.
720 pompiers, près de 220 véhicules terrestres, ainsi que des hélicoptères et avions bombardiers d’eau, sont déployés.
L’aéroport d’Aix-Marseille-Provence a fermé, les trains, bus et axes autoroutiers sont suspendus : gare Saint-Charles, A50, A55, tunnels et RN fermés en amont.
Environ 350 personnes ont été évacuées, et une soixantaine se sont retrouvées confinées, en particulier dans le 15ᵉ/16ᵉ arrondissement .
On compte environ 20 habitations détruites, plusieurs foyers endommagés, ainsi que cendres et fumées recouvrant le Vieux-Port et Notre-Dame-de-la-Garde.
Neuf pompiers ont souffert d’intoxication au monoxyde de carbone ; quatre civils sont hospitalisés .
Une éventuelle origine mécanique est évoquée : un véhicule pris dans le feu sur l’autoroute A552.
Le préfet et le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau sont sur place.
Farida, 76 ans (16ᵉ à Marseille) :
« Le crépitement tout autour de la maison, c’était l’horreur… On s’est vu mourir, on a été encerclées, on a eu peur ».
Flavie, 14ᵉ arrondissement :
« On a attendu le top départ… j’ai fait 300 mètres donc c’est très compliqué ».
La région est en alerte rouge incendie (Var, Bouches‑du‑Rhône, Vaucluse, Aude).
Une vague de chaleur durable, associée à la sécheresse, intensifie la propagation des flammes .
Des modèles climatiques anticipent que la saison des incendies s’allongera de 2 mois d’ici la fin du siècle dans le Sud-Est, et les feux majeurs pourraient tripler .
Depuis 1984, l’opération Héphaïstos mobilise chaque été les forces militaires (pompiers de Paris, marins‑pompiers de Marseille…) en renfort sur les feux de forêts.
Localement, les Comités communaux feux de forêts (CCFF) jouent un rôle clé dans la prévention et l’alerte, avec des volontaires en Aude et Bouches‑du‑Rhône.
Le débroussaillement reste une mesure essentielle : dans les zones à risque élevé, il doit être réalisé chaque année.
Les incendies en Aude et près de Marseille illustrent parfaitement l’aggravation du risque en période de canicule : des milliers d’hectares brûlés, des villages et villes en alerte, et des populations contraintes à l’évacuation ou au confinement.
Recommandations pour les habitants et visiteurs de la région :
Respectez les interdictions de circuler en forêt, fumer ou faire des feux.
Maintenez vos clôtures, débroussaillez autour de chez vous.
Suivez les alertes officielles (messages FR-Alert, bulletins météo, préfecture).
Planifiez un accès clair pour les secours autour de votre habitation.
Ces événements tragiques rappellent à quel point la prévention, la préparation et la coordination des services d’urgence (pompiers, militaires, CCFF) sont indispensables face à l’urgence climatique et aux feux dévastateurs.
Une vidéo par Le Figaro :
Écrit par: Mixting Radio
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